L’objectif du recensement des espèces est de mieux connaître l’état des populations dans le département. Les comptages permettent d’évaluer leur évolution et donner une tendance générale.
Le but du comptage est de déterminer un « Indice Kilométrique d’abondance des populations ». Cet indice permet, grâce aux observations que les chasseurs transmettent à la FDC83, d’établir une tendance de l’évolution des populations (régression ou progression).
Le principe est de compter 3 nuits consécutives (entre 20h et 00h00) le nombre d’animaux vus sur un circuit établi par les chasseurs. 4 personnes doivent se trouver dans le véhicule. (1 conducteur, 1 secrétaire, 2 observateurs).
Bien entendu, les comptages se font en fin de saison de chasse, en hiver avant la reproduction
Le protocole de la méthode de comptage des perdrix rouges au printemps est effectué par rappel au magnétophone. Au printemps, le mâle de perdrix rouge chante pour attirer la femelle et défendre son territoire. Chaque année du 1er mars au 30 avril pour le secteur Sud de la France, les techniciens effectue un comptage au chant. L’observateur a des circuits et des points d’écoutes préétablies et validés par le réseau OFB. L’observateur relève tous les oiseaux entendus à partir d’un point et transmet les résultats à l’OFB pour établir une tendance des populations de perdrix sur chaque circuit effectué.
Depuis maintenant 2015 sur plusieurs communes du département, la Fédération collecte les yeux de lièvres pour estimer la reproduction de l’espèce.
La méthode utilisée est la pesée du cristallin (lentille à l’intérieur de l’œil), les chasseurs de plusieurs sociétés de chasse sont sollicités pour récupérer les yeux. Le lièvre prélevé est pesé, sexé et un œil est récupéré puis stocké dans un flacon de formol fourni par la fédération. Les cristallins sont ensuite pesés par l’IMPCF, afin de déterminer les classes d’âges (jeune et adulte).
L’objectif est de :
Baguer la faune sauvage permet de recueillir de nombreuses informations sur les populations et ainsi développer les connaissances scientifiques, notamment sur les axes de migrations. Chaque espèce capturée se voit équipée d’une bague métallique qui porte un codage unique. Ainsi chaque oiseau recapturé, peut être identifié et localisé afin de retracer son parcours de vol, longévité et la zone de prélèvement ect. Chaque bague posée est intégrée dans une base de données coordonnée par l’OFB
Des prairies du haut Var aux vignobles du littoral en passant par le centre Var, les opérations de captures bécasses effectuées par le service technique de la Fédération des chasseurs du Var ont été prolifiques.
La délivrance d’un carnet papier ou numérique (via l’application Chassadapt) se fait sur demande lors de la validation du permis de chasser.
Depuis 2017 le service technique de la Fédération procède au baguage de cailles des blés sur le département.
Ces opérations ont pour but de mieux connaitre cet oiseau et ses couloirs migratoires, elles sont intégrées à un programme de suivi conduit en partenariat avec la Fédération Nationale des Chasseurs, la FDC 66, la FRC d’Occitanie et le CRBPO
Les relevés d’indices de présence que l’on peut trouver sur le terrain nous donnent une première indication. Les indices utilisés sont les crottes, les grattis et les latrines. Ces indices permettent d’identifier les zones de présence ou absence du lapin de garenne. Ces relevés permettent de faire un état des lieux et de connaître précisément la répartition du lapin. Grâce à cet état des lieux, il sera possible de suivre une éventuelle évolution des populations au cours du temps et de proposer des aménagements favorables au lapin de garenne.